Le 30 janvier, le représentant de la Commission européenne s'est rendu au Centre Kourtchatov d'étude du rayonnement synchrotronique et de nanotechnologies pour débattre avec les dirigeants du Centre de la question d'une éventuelle coopération des chercheurs russes et européens dans le domaine des technologies modernes.
Nous avons débattu lundi de la feuille de route dans le domaine des nanotechnologies et convenu que l'Europe organisera des concours auxquels prendront part l'Union européenne et la Russie, a indiqué Ezio Andretta.
Selon lui, de plus vastes possibilités seront ouvertes pour la participation de centres de recherche russes à des projets européens et, au contraire, la Russie offre de plus vastes possibilités pour la participation d'organisations et de centres de recherche européens aux projets réalisés en Russie.
De son côté, Mikhaïl Kovaltchouk, directeur de l'Institut Kourtchatov et de l'Institut académique de cristallographie a noté que les chercheurs européens et russes ont besoin d'une coopération pour développer efficacement les nanotechnologies.
"Etat donné la complexité des nanotechnologies, aucun pays, même disposant d'un potentiel de recherche très développé, n'est en mesure de "couvrir" le champ des nanotechnologies. Nous sommes des voisins proches avec nos partenaires européens, biens des liens historiques et scientifiques nous unissent et je pense que la coopération des chercheurs russes et européens dans le domaine des nanotechnologies représente un élément d'importance dans l'édification du monde au moyen de la science", a ajouté le chercheur russe.