"Nous sommes en contact avec la partie russe et nous réglerons le problème en deux jours", a-t-il indiqué aux journalistes mercredi.
De son côté, le ministre géorgien pour le règlement des conflits, Gueorgui Khaïndrava, a qualifié d'"inadéquats" les actes de Moscou.
"Ces actes sont inadéquats et le problème des visas sort du cadre des rapports civilisés", a-t-il déclaré.
La délivrance de visas aux ressortissants géorgiens est suspendue sine die, avait annoncé aux journalistes le porte-parole de l'ambassade russe à Tbilissi, Mikhaïl Svirine.
"Les visas d'entrée seront délivrés uniquement aux citoyens géorgiens qui en ont déposé la demande avant le 21 février", a-t-il noté.
Devant les journalistes, il a donné lecture de la déclaration officielle de l'ambassade russe diffusée le 21 février, selon laquelle la délivrance de visas russes aux citoyens géorgiens était suspendue à l'exception des cas à caractère humanitaire.
Cette déclaration précise en outre que cette mesure forcée s'explique par le fait qu'en dépit des ententes existantes sur le retrait des bases militaires russes de la Géorgie qui réglementent la rotation de leurs personnels, Tbilissi crée, "depuis un an déjà, des difficultés artificielles dans l'octroi de visas aux militaires russes qui sont envoyés en mission en Géorgie et ne les prolonge pas aux soldats et officiers qui se trouvent déjà dans le pays".