"Aujourd'hui, on observe en effet certains aspects de la reconstruction économique en Tchétchénie. Cela se voit aussi bien à Grozny que dans les villages", a-t-il souligné intervenant à la conférence sur les droits de l'homme à Moscou à l'issue d'un voyage de deux jours en Tchétchénie.
Dans le même temps, le commissaire du Conseil de l'Europe a pointé du doigt "plusieurs problèmes graves".
"La paix n'est pas encore arrivée dans la république. Les enlèvements n'en finissent pas, et le nombre de personnes enlevées suscite des préoccupations", a-t-il constaté, avant de rappeler qu'une part de responsabilité revenait aux forces de l'ordre tchétchènes.
"L'insécurité et l'impunité qui sont aussi absolument inadmissibles, et la responsabilité en incombe aux autorités tchétchènes et fédérales", a estimé le commissaire du Conseil de l'Europe.
Alvaro Gil-Robles, dont le mandat expire le 1er avril prochain, a assuré ne pas avoir modifié sa position sur la Tchétchénie. "Des formations armées opèrent dans les montagnes, et les forces de sécurité locales continuent de violer les droits de l'homme en Tchétchénie", a-t-il affirmé.