"Le texte qui a été concerté à 90% et entièrement conforme aux priorités du gouvernement de la Géorgie", a indiqué le diplomate.
"L'objectif du Plan consiste à assurer un nouveau rapprochement entre la Géorgie et l'Union européenne", a indiqué Valeri Tchetchelachvili cité par l'agence News Georgia.
La durée du document n'est pas encore concertée avec l'Union, a-t-il précisé. Tbilissi, se fondant sur l'expérience des réformes de ces trois dernières années, estime pouvoir remplir ses engagements en trois années mais l'Union européenne insiste sur un délai de cinq ans.
D'autre part, la Géorgie compte intégrer dans le Plan d'actions la disposition selon laquelle un nouveau traité de coopération avec l'UE sera signé après 2009.
La Géorgie trouve également très importante d'avoir le droit officiel de se joindre aux déclarations de l'Union européenne.
Le troisième round des négociations sur le Plan d'actions avec l'UE se déroulera en mai 2006, a annoncé Valeri Tchetchelachvili. S'agissant des résultats du deuxième round qui a eu lieu au début de mars à Bruxelles, le vice-ministre a attiré l'attention sur le fait que l'Union s'était chargée de l'obligation de soulever le thème du règlement des conflits sur le territoire géorgien lors de ses négociations avec la Russie.
"La Géorgie et l'UE sont très proches d'un accord sur les questions du règlement des conflits", a expliqué le diplomate géorgien.
La Géorgie compte également sur la libéralisation du régime des visas avec l'UE.
"Cette libéralisation pourrait contribuer à la signature d'un accord sur la réadmission (avec les pays de l'Union européenne)", a encore estimé le diplomate haut placé.
