Les Moscovites n'échangeraient leur ville contre aucune autre

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MOSCOU, 1er juin - RIA Novosti. La plupart des habitants de la capitale russe estiment qu'aucune ville du monde ne peut rivaliser avec Moscou. Telles sont les données d'un sondage effectué par le holding ROMIR Monitoring.

A la question de savoir s'ils voudraient habiter telle ou telle ville à l'étranger, 77 pour cent des sondés ont répondu par la négative. 10 pour cent des personnes interrogées auraient choisi une ville d'Europe occidentale, 3 pour cent des Moscovites rêvent de vivre dans une ville américaine ou canadienne. La part des personnes qui auraient choisi l'Europe de l'Est ou les ex-républiques soviétiques est de 1 pour cent, 7 pour cent étaient embarrassés pour répondre.

L'Europe occidentale attire pour l'essentiel les jeunes (de 18 à 24 ans) et les personnes ayant de hauts revenus (respectivement 22 et 14 pour cent).

Quant au choix du lieu d'habitation en Russie, 84 pour cent de Moscovites sont fidèles à Moscou et n'échangeraient leur ville contre aucune autre. A noter que les femmes sont plus attachées à Moscou que les hommes (89 pour cent contre 78). Saint-Pétersbourg a été choisi par 4 pour cent des répondants, Khabarovsk (Extrême-Orient), Sotchi (ville balnéaire sur la mer Noire), Nijni Novgorod (sur la Volga) et plusieurs petites villes prises ensemble ont été citées par 7 pour cent des sondés.

Dans ce cas également, plus le répondant est jeune, plus il est prêt à changer son lieu d'habitation. Si la part de personnes qui ne veulent en aucun cas quitter Moscou est de 91 pour cent parmi les retraités, cet indice est de 71 pour cent parmi les jeunes (de 18 à 24 ans).

Le sondage montre que ce sont principalement les jeunes qui rêvent d'aller vivre ailleurs. Le président du holding ROMIR Monitoring Andreï Milekhine commente ces données: "Il devient de plus en plus difficile de faire carrière dans la capitale où les meilleurs postes de travail sont déjà occupés, alors que Saint-Pétersbourg est en plein essor économique. Le travail est le facteur essentiel expliquant le désir des jeunes d'aller en Occident où, à leur avis, il est plus facile de faire des affaires et d'élever son niveau de vie.

Le sondage a été effectué par téléphone sur un échantillon de 977 personnes. La marge d'erreur statistique ne dépasse pas 3 pour cent.

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