"Nous estimons que les projets géorgiens visant à occuper l'Ossétie du Sud sont irréels. D'un autre côté, il suffit à la Géorgie de provoquer une crise qui sera suivie d'une opération de rétablissement de la paix par la force analogue à celle qui s'est déroulée en Yougoslavie, pour que des troupes de l'OTAN soient introduites dans la zone du conflit (osséto-géorgien, ndlr). Finalement, cela aura pour résultat un changement du format de l'opération de paix, ce à quoi la Géorgie aspire", a indiqué M. Chamba.
A la question de savoir si des provocations géorgiennes contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie seraient possibles lors du sommet du G8, M. Chamba a répondu que les services spéciaux (abkhaz) contrôleraient la situation et qu'à son avis, il ne se passerait rien de tel.
Toutefois, de l'avis du ministre abkhaz, "sur fond d'accroissement des armements, la situation peut exploser à tout moment".
"Je ne suis pas sûr que les Géorgiens puissent agir la tête froide, voilà pourquoi nous étudions toutes les variantes", a indiqué M. Chamba.