"L'Ukraine doit se diviser. Parce que là-bas deux habitants sur trois sont des slaves qui veulent être avec la Russie. Ils sont liés à nous par la langue russe et aussi par l'économie russe. C'est illégalement qu'on les a séparés de nous. Quant aux "orange", ils se considèrent comme un peuple à part. De grâce, qu'ils s'en aillent! Ils disposent de cinq régions, celles de Rovno, de Lvov, d'Ivano-Frankovsk, de Ternopol et de Volynsk. Qu'ils y vivent et ce sera bien pour tout le monde", a déclaré le patron du Parti libéral démocrate de Russie dans une interview publiée vendredi par le quotidien Komsomolskaïa pravda.
Interrogé sur la question de savoir ce qu'il adviendrait de l'autre partie de l'Ukraine, le vice-président de la Douma a répondu: "Elle entrera dans la composition de la Russie. Si l'on sépare le sud et l'est (cela représente 30 millions de personnes), il sera possible de former trois Districts fédéraux, ceux de Kiev, de Kharkov et d'Odessa.
Evoquant la situation prévalant à la Rada suprême de l'Ukraine, Vladimir Jirinovski a fait remarquer que "si la coalition ""orange" se scinde, le Parti des régions sera en mesure d'imposer le premier ministre de son choix. Ce pourrait être Viktor Ianoukovitch. Quant à Ioulia Timochenko, elle restera dans l'opposition. Elle connaît le même sort que Grigori Iavlinski. Les "orange" ne parviendront jamais à se mettre d'accord. Parce qu'ils ont tous chacun leurs ambitions".
