La Russie pourrait arrêter le projet Bushehr en cas de sanctions contre l'Iran

S'abonner
MOSCOU, 8 septembre - RIA Novosti. La Russie pourrait arrêter la construction de la centrale nucléaire de Bushehr en cas de sanctions contre l'Iran ou d'expulsion du pays des inspecteurs de l'AIEA, a indiqué à RIA Novosti vendredi une source au sein des négociateurs russes.

"Les conditions du retrait de la Russie du projet de centrale nucléaire de Bushehr sont les suivantes: la centrale se retrouve sous le coup de sanctions internationales ou bien l'Iran expulse les inspecteurs de l'AIEA", a expliqué la source.

Le chantier de la centrale de Bushehr, lancé en 1975, est réalisé sous le contrôle de l'Agence internationale de l'Energie atomique.

Le 8 janvier 1995, la centrale russe Zarubezhatomstroy et l'Organisation iranienne pour l'énergie atomique ont signé un contrat stipulant l'achèvement du bloc numéro un de la centrale. La Russie s'est engagée à vendre à l'Iran un réacteur de type VVER-1000 et du combustible nucléaire et à former des spécialistes iraniens. Le montant général de la transaction a été estimé à 1 milliard de dollars, le coût du réacteur VVER-1000 s'élevant à 850 millions de dollars. La société par actions russe Atomstroyexport a été désignée comme maître d'oeuvre des travaux de construction et de montage.

En février 1998, la Fédération de Russie et l'Iran ont convenu que Moscou accorderait non seulement son assistance à la création de la centrale mais aussi achèverait son édification.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала