Dans un communiqué publié sur son site officiel, le ministère russe des Affaires étrangères a espéré que les parties concernées feraient le nécessaire pour aboutir à la paix dans la région des Grands lacs africains.
"La signature de l'Accord de Dar es-Salaam est un grand événement qui offre une chance réelle pour établir une paix durable au Burundi", a souligné la diplomatie russe.
Le 7 septembre dernier, dans la capitale tanzanienne, le président burundais Pierre Nkurunziza et le leader du Palipehutu-FNL Agathon Rwasa ont signé un accord de cessez-le-feu global. La cérémonie a eu lieu en présence du président ougandais Yoweri Museveni, qui dirige l'Initiative régionale pour le Burundi, du président sud-africain Thabo Mbeki, dont le pays assume la médiation dans le règlement interburundais, et du président tanzanien Jakaya Kikwete.
Le contrôle de l'application du cessez-le-feu prévoit la création d'une commission spéciale comprenant des représentants des parties au conflit, des Nations unies et de l'Union africaine.
