L'un des plus grands généraux de l'histoire russe, Alexandre Souvorov, était connu pour ses extravagances. Premièrement, il avait un emploi du temps bien particulier: il se couchait à six heures du soir pour se lever à deux heures du matin et commencer sa journée par se verser un bassin d'eau froide sur le corps en criant "cocorico!!!". Quel que soit son grade (Souvorov était feld-maréchal à la fin de sa vie), il couchait toujours sur la paille.
Certaines habitudes étranges des grands de ce monde ont été pourtant bien explicables. Par exemple, l'empereur romain Néron prenait des bains avec des poissons qui, émettant des champs électriques, étaient censés soigner les rhumatismes impériaux.
Winston Churchill collectionnait les soldats de plomb. Il avait plusieurs armées dans sa collection privée et trouvait un grand plaisir à jouer avec.
Il s'est avéré tout récemment qu'Albert Einstein, un des plus grands cerveaux du XXe siècle, ne portrait jamais de chaussettes. Dans une collection des lettres privées du grand scientifique, publiée en juillet dernier, on trouve cette confession qu'il avait faite à sa femme: il y avouait que même pendant des cérémonies très solennelles, il se passait de chaussettes et dissimulait par des bottines hautes ce "manque de civilisation".
Lev Landau, grand chercheur soviétique et prix Nobel de physique, aimait faire des patiences. En disposant ses cartes sur la table, il se plaisait à déclarer: "Ça, ce n'est pas de la physique, ici, il faut réfléchir".
Le tsar russe Ivan le Terrible, lorsqu'il résidait à Alexandrovskaïa sloboda (dans la région de Vladimir), sonnait les cloches matin et soir. On racontait qu'il cherchait à étouffer de cette façon ses passions intérieures.
Lord Byron se mettait en fureur à la vue d'une salière.
Quand il écrivait, son compatriote Charles Dickens prenait une gorgée d'eau chaude toutes les 50 lignes.
Le compositeur Johannes Brahms cirait en permanence des chaussures, "pour l'inspiration".
Isaac Newton a une fois fait cuire sa montre à gousset, tout en gardant les yeux fixés sur un oeuf qu'il tenait dans la main.
Ludwig van Beethoven ne se rasait jamais, estimant que cela empêchait l'inspiration créatrice. Avant de se mettre à la table pour composer, il se versait un seau d'eau froide sur la tête, afin de se stimuler le cerveau.
Benjamin Franklin, avant de se mettre au travail, se constituait d'importantes réserves de fromage.
Johann Wolfgang von Goethe ne travaillait que dans des pièces hermétiques où l'air frais ne pouvait jamais pénétrer.
Honoré de Balzac ne composait jamais sans avoir bu d'abord cinq ou sept tasses de café. Il a été établi que pendant sa vie, il a bu quelque 50.000 tasses de café. En outre, en signe du respect profond qu'il éprouvait pour un homme de génie, il enlevait toujours son chapeau. Vous vous demandez ce qu'il y a d'étrange dans cette habitude? C'est que Balzac le faisait en parlant de... lui-même!
Mais en ce qui concerne le café, l'auteur des "Illusions perdues" n'a pas réussi à battre le record de Voltaire: celui-ci en buvait jusqu'à 50 tasses par jour.
Le physicien et chimiste allemand Walther Nernst, à qui on doit le troisième principe de la thermodynamique, élevait des carpes. Lorsqu'on lui demandait pourquoi il avait choisi les carpes et pas une autre espèce d'animaux ou de poissons, il répondait qu'il n'élèverait jamais des animaux à sang chaud car il n'avait pas l'intention de réchauffer la planète à ses propres frais.
Le grand poète russe Alexandre Pouchkine aimait s'entraîner à tirer. Dans sa propriété de Mikhaïlovskoïé, où il vivait en exil, il ne reste presque rien de son époque. En revanche, un mur qui lui servait de cible est étrangement resté intact, à ce qu'on prétend.
(Article rédigé par la rédaction Internet du site www.rian.ru sur la base des dépêches de l'agence RIA Novosti et à partir d'autres sources)
