"J'explique la situation actuelle en Géorgie par les tentatives de Tbilissi d'adhérer à l'OTAN", a estimé le député russe lors d'une conférence de presse à Moscou vendredi. De l'avis de M. Kossatchev, "le thème de l'OTAN est débattu très largement".
Pour le parlementaire russe, la politique de la Géorgie est "évidente" et cette ligne politique a été appliquée par les pays baltes : "Provoquer un conflit avec la Russie et se mettre à l'abri sous le parapluie de l'OTAN". Selon M. Kossatchev, si la Russie n'a pas d'intérêt à voir la Géorgie dans le giron de l'OTAN, elle ne doit pas non plus créer l'illusion d'une menace émanant de la Géorgie".
M. Kossatchev estime également que les évènements autour du conflit abkhazo-géorgien sont liés à l'examen au Conseil de la sécurité de l'ONU en octobre de la question de la prorogation du mandat des forces de paix en Abkhazie, à la tenue des élections municipales en Géorgie et à l'anniversaire, en novembre, de la révolution géorgienne. Ce sont des dates à l'occasion desquelles il faut dresser un bilan, "mais la Géorgie manque pour l'instant de résultats positifs", a noté le parlementaire russe.
Moscou, a poursuivi le parlementaire, n'acceptera jamais la manière géorgienne d'entrer en contact avec la Russie. "Ainsi, la Géorgie peut se retrouver dans une impasse : chacune de ses démarches est lourde d'un conflit ouvert. Voilà pourquoi tout politique sensé à Tbilissi est tenu de s'arrêter", a encore souligné le président du comité de la Douma.
