"Cette hypothèse n'est pas exclue", a-t-il indiqué, interrogé sur l'éventuelle participation de Rosneft aux travaux de construction, avant d'ajouter que la compagnie serait dans tous les cas impliquée dans le projet "du moins en qualité d'utilisateur".
"Le schéma financier n'est pas encore élaboré, il est en discussion", a expliqué M. Narychkine.
La Russie, la Grèce et la Bulgarie doivent signer, d'ici fin 2006, un accord intergouvernemental sur la construction de l'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis, annonçait jeudi le premier ministre russe Mikhaïl Fradkov. Un mémorandum tripartite approprié avait été signé en avril 2005.
Le ministre russe de l'Industrie et de l'Energie, Viktor Khristenko, avait récemment rencontré ses homologues grec et bulgare et obtenu leur accord de créer avant la mi-novembre un comité de travail tripartite chargé de mener à bien le projet.
Le projet d'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis prévoit la création d'un itinéraire supplémentaire permettant de transporter le pétrole en provenance des ports russes de la mer Noire vers les marchés européen, américain et asiatique via la Bulgarie et la Grèce. Long de 280 km et doté d'une capacité annuelle de 35 millions de tonnes, avec une extension potentielle à 50 millions de tonnes par an, l'oléoduc sera adapté à plusieurs variétés de pétrole. Le coût approximatif du projet est estimé à 783 millions d'euros.
TNK-BP, Rosneft, Gazpromneft et Chevron figuraient initialement parmi les fondateurs du projet, mais Chevron s'en est retiré par la suite. TNK-BP reste le coordinateur russe du projet.
En juin 2006, Gazpromneft et TNK-BP ont signé plusieurs documents portant sur la création d'un consortium chargé de construire l'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis auquel pourrait se joindre Rosneft.
