"Ces mesures sont à la fois opportunes et adéquates. Ces dernières années, personne n'a même tenté de parler à la Russie comme le fait M. Saakachvili sans comprendre les conséquences de son "comportement de cowboy", a indiqué le parlementaire russe vendredi aux journalistes.
Selon le premier vice-président de la Douma, "les mesures prises par la Russie désignent très clairement la place de M. Saakachvili sur la carte politique et, en partie, son avenir politique".
Le vice-président de la Douma a toutefois noté que "les ressortissants géorgiens ne doivent pas faire l'objet de persécutions". "Même si leurs noms de famille se terminent par "dzé" ou "chvili", cela ne signifie pas que ce soient des citoyens déloyaux", a noté le député.
"Mais les mesures prises à l'encontre de ceux qui se trouvent sur le territoire russe illicitement et ne payent pas d'impôts sont parfaitement appropriées", a indiqué le parlementaire.
Dans le cas où la Géorgie tenterait de garantir sont intégrité territoriale par des méthodes musclées, la Russie pourrait réagir "très sérieusement", a noté Oleg Morozov.
"Si la Russie voit que les dirigeants géorgiens cherchent à garantir la sécurité territoriale du pays par des méthodes musclées et violent les droits des citoyens sur leur propre territoire, la réaction russe pourrait être "très sérieuse", a-t-il noté.
Selon M. Morozov, la Russie n'a pas réalisé l'ensemble des mesures envisageables à l'encontre du régime de M. Saakachvili.
"En réserve, nous avons une multitude de sanctions économiques, mais ce n'est pas la carte principale dans notre dialogue avec la Géorgie", a encore fait observer le premier vice-président de la Douma.
