Ceux qui ont fui la justice russe couvent l'idée de provoquer une vague antirusse dans le monde (Poutine)

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Vladimir Poutine a déclaré que nombre de ceux qui ont fui la justice russe à l'étranger couvent l'idée de sacrifier quelqu'un pour provoquer une vague antirusse dans le monde.
DRESDE, 10 octobre - RIA Novosti. Vladimir Poutine a déclaré que nombre de ceux qui ont fui la justice russe à l'étranger couvent l'idée de sacrifier quelqu'un pour provoquer une vague antirusse dans le monde.

"Nous disposons de l'information digne de foi selon laquelle beaucoup de ceux qui se dérobent à la justice russe à l'étranger couvent depuis longtemps l'idée de sacrifier quelqu'un pour provoquer une vague antirusse dans le monde", a indiqué le président russe intervenant au forum "Dialogue pétersbourgeois" mardi.

M. Poutine a estimé que les criminels qui ont tué la journaliste Anna Politkovskaïa seront retrouvés, démasqués et punis.

Des journalistes meurent dans de nombreux pays du monde- Irak, Proche-Orient, Afghanistan- et cela est perçu de manière très négative, a rappelé le président russe.

"Il est très regrettable que cela ait lieu dans notre pays également", a-t-il ajouté.

Il y a quelques années, le journaliste américain d'origine russe, Paul Khlebnikov, a été tué en Russie, peu après la parution de son livre "Entretien avec un barbare", qui parle d'un terroriste, a rappelé le président.

De nouveau, le président russe a estimé que l'assassinat d'Anna Politkovskaïa est un "crime ignoble". "On a tué non seulement une journaliste, mais aussi une femme et une mère", a noté M. Poutine.

Mme Politkovskaïa était bien connu dans les milieux journalistiques, des défenseurs des droits de l'homme et en Occident, mais son influence sur la vie politique russe était minime, a estimé le président. Mais son assassinat cause un préjudice énorme aux autorités russes, a-t-il encore souligné.

Anna Politkovskaïa, commentatrice du quotidien Novaïa Gazeta, a été assassinée samedi 7 octobre dans le hall d'entrée de l'immeuble où elle louait un appartement, dans un quartier au centre de Moscou.

Le Procureur général russe, Youri Tchaïka, a mis sous son contrôle personnel la marche de l'enquête. La version de l'activité professionnelle de la journaliste est privilégiée.

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