La Pologne cherche une alternative au gaz russe

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MOSCOU, 19 octobre - RIA Novosti. La Pologne ne se connectera pas au Gazoduc nord-européen (GNE) et cherche une solution de rechange au gaz russe, a déclaré jeudi à Moscou le président du Sénat polonais, Bogdan Borusiewicz.

"Nous ne nous connecterons pas au Gazoduc nord-européen, puisque cela ne nous donne rien", a-t-il souligné.

La Pologne reste hostile à la construction du GNE, car la Russie peut à tout moment lui "couper les vivres". "Chaque ramification dispose d'un robinet qu'on peut toujours fermer", a rappelé M. Borusiewicz. Aujourd'hui, a-t-il ajouté, "la Russie ne peut pas couper les fournitures à la Pologne, car les pays d'Europe occidentale en souffriraient".

Pour s'assurer des livraisons d'hydrocarbures supplémentaires, la Pologne doit dépenser 3 à 4 milliards de dollars pour construire un port doté d'un réservoir de gaz liquéfié. "Notre sécurité nationale l'exige", a affirmé le président du Sénat polonais.

Le Gazoduc nord-européen est censé relier la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique. Des ramifications sont prévues vers la Finlande, la Suède, la Grande-Bretagne et plusieurs autres pays. Lancé en 2010, ce gazoduc à double conduite aura une capacité annuelle de 55 milliards de mètres cubes.

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