La Russie se prononce pour poursuivre les pourparlers sur le problème nucléaire iranien, a déclaré le président Vladimir Poutine en s’entretenant par téléphone avec le président iranien Mahmud Ahmadinejad. Moscou a réaffirmé ainsi sa position sur le projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Iran, estime notre observateur Constantine Garibov.
C’est le 2ème entretien téléphonique des présidents russe et iraniens après leur rencontre à Shanghai à la mi-juillet. Les consultations régulières contribuent au règlement du problème nucléaire iranien. Le président russe a laissé hier à nouveau entendre qu’il voudrait que l’Iran reprenne les pourparlers à ce sujet. Le dialogue permettrait de dissiper la préoccupation de la Russie et de ses partenaires : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et la Chine par le développement du programme nucléaire iranien. Le directeur de l’AIEA Mohammed Elbaradei s’est montré hier lui aussi préoccupé à ce sujet. Il a déclaré à la séance de l’Assemblée générale de l’ONU que l’Iran n’avait pas confirmé le contenu pacifique de son programme nucléaire. Cependant, il espère toujours qu’il sera réglé par voie diplomatique.
Moscou déploie lors de l’élaboration de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Iran les efforts dans ce sens. La Russie invite ses partenaires à choisir une tonalité juste dans le règlement du problème nucléaire iranien pour prévenir une impasse. Ceci étant, il est clair que l’introduction des sanctions à l’égard des opérations commerciales et financières de l’Iran poussera Téhéran à aggraver la situation sans cela complexe. Au micro Serguei Demidenko :
C’est le 2ème entretien téléphonique des présidents russe et iraniens après leur rencontre à Shanghai à la mi-juillet. Les consultations régulières contribuent au règlement du problème nucléaire iranien. Le président russe a laissé hier à nouveau entendre qu’il voudrait que l’Iran reprenne les pourparlers à ce sujet. Le dialogue permettrait de dissiper la préoccupation de la Russie et de ses partenaires : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et la Chine par le développement du programme nucléaire iranien. Le directeur de l’AIEA Mohammed Elbaradei s’est montré hier lui aussi préoccupé à ce sujet. Il a déclaré à la séance de l’Assemblée générale de l’ONU que l’Iran n’avait pas confirmé le contenu pacifique de son programme nucléaire. Cependant, il espère toujours qu’il sera réglé par voie diplomatique.
Moscou déploie lors de l’élaboration de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Iran les efforts dans ce sens. La Russie invite ses partenaires à choisir une tonalité juste dans le règlement du problème nucléaire iranien pour prévenir une impasse. Ceci étant, il est clair que l’introduction des sanctions à l’égard des opérations commerciales et financières de l’Iran poussera Téhéran à aggraver la situation sans cela complexe. Au micro Serguei Demidenko :
La situation autour de l’Iran provient de l’escalade de la situation géopolitique liée aux armes nucléaires. Ainsi, la RDPC a entrepris récemment un essai nucléaire. La pression sur l’Iran, l’un des détenteurs potentiels des armes nucléaires, augmente. Cette pression est avantageuse pour les Etats-Unis qui cherchent à contraindre le CS de l’ONU à introduire les sanctions à l’égard de l’Iran. Or, à mon avis les possibilités de l’Iran de fabriquer les armes nucléaires sont exagérées par les Etats-Unis pour réaliser leurs objectifs géopolitiques.
Le président iranien a confirmé en s’entretenant avec Vladimir Poutine le contenu pacifique de son programme nucléaire.
