Le président de Russie Vladimir Poutine a soumis à l’examen de la Douma d’état un projet de loi qui prévoit la création dans le pays une holding nucléaire. La corporation s’occuperait de l’extraction, de l’enrichissement de l’uranium, de la production de l’énergie électrique et de la construction de centrales nucléaires en Russie aussi bien qu’à l’étranger.
La semaine passée, une compagnie chargée de l’extraction de l’uranium a été créée, afin d’approvisionner à long terme le secteur nucléaire russe en uranium. Selon les estimations des spécialistes, ce sera la troisième compagnie dans le monde pour l’extraction de l’uranium. En perspective, elle pourrait déboucher vers les marchés mondiaux – non seulement pour l’uranium, mais aussi pour les produits de sa transformation. L’essentiel est que la nouvelle compagnie ait l’intention d’attirer des investissements russes et étrangers pour l’extraction de l’uranium. Le professeur Davydenko, docteur ès sciences géologiques présente son commentaire là-dessus :
En Union Soviétique, les géologues pouvaient trouver, et les industriels – extraire, autant d’uranium qu’il ne fallait. Maintenant, la situation est moins bonne. Par le nombre de ses gisements, la Russie se classe troisième après le Kazakhstan et le Canada. Un objectif est fixé : construire 20 centrales en Russie et à l’étranger. Mais il faut les approvisionner en combustible. Pour cela, il faut mettre en valeur des gisements – actuels et nouveaux. Pour l’instant, une seule entreprise s’occupe de la transformation de l’uranium. Il faut donc rééquiper l’industrie. Peu importe si ce sera une entreprise publique ou mixte, ce sont des détails. Il faut que le pays ait assez de combustible pour alimenter les centrales.
La semaine passée, une compagnie chargée de l’extraction de l’uranium a été créée, afin d’approvisionner à long terme le secteur nucléaire russe en uranium. Selon les estimations des spécialistes, ce sera la troisième compagnie dans le monde pour l’extraction de l’uranium. En perspective, elle pourrait déboucher vers les marchés mondiaux – non seulement pour l’uranium, mais aussi pour les produits de sa transformation. L’essentiel est que la nouvelle compagnie ait l’intention d’attirer des investissements russes et étrangers pour l’extraction de l’uranium. Le professeur Davydenko, docteur ès sciences géologiques présente son commentaire là-dessus :
En Union Soviétique, les géologues pouvaient trouver, et les industriels – extraire, autant d’uranium qu’il ne fallait. Maintenant, la situation est moins bonne. Par le nombre de ses gisements, la Russie se classe troisième après le Kazakhstan et le Canada. Un objectif est fixé : construire 20 centrales en Russie et à l’étranger. Mais il faut les approvisionner en combustible. Pour cela, il faut mettre en valeur des gisements – actuels et nouveaux. Pour l’instant, une seule entreprise s’occupe de la transformation de l’uranium. Il faut donc rééquiper l’industrie. Peu importe si ce sera une entreprise publique ou mixte, ce sont des détails. Il faut que le pays ait assez de combustible pour alimenter les centrales.
Les experts trouvent normal qu’il y ait moins d’objections contre la participation du capital privé, russe ou étranger dans l’industrie nucléaire. C’est la seule possibilité d’augmenter la production de l’uranium et d’éviter son déficit en perspective. Des négociations avec certaines compagnies étrangères- productrices d’uranium dans le monde sont en cours.
