LA RUSSIE MET DE L’ORDRE DANS L’ACTIVITE DES ORGANISATIONS NON-COMMERCIALES

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Un projet de loi est présenté à la Douma d’Etat qui défend le financement de l’activité des partis politiques par le biais des organisations non-commerciales. Les représentants de toutes les 5 fractions du parlement ont signé ce projet de loi.
Un projet de loi est présenté à la Douma d’Etat qui défend le financement de l’activité des partis politiques par le biais des organisations non-commerciales. Les représentants de toutes les 5 fractions du parlement ont signé ce projet de loi.
Depuis une année, on parle en Russie de la nécessité de changer des règles du jeu pour les Organisations étrangères Non-Commerciales. Il arrive que des organisations étrangères soient impliquées dans la grande politique même si formellement elles n’ont rien à voir avec elle. La Russie n’est pas l’unique pays où des organisations non-commerciales soient utilisées dans ces buts. Mais ce mécanisme ne peut fonctionner que lorsque les autorités locales sont faibles. Là où les autorités sont fortes, les ONC sont obligées de s’occuper de leurs tâches directes : assister à la construction de la société civile, où bien de partir. Le politologue russe Sergueï Mikheev prend la parole :

Les organisations non-commerciales pro-occidentales étaient assez actives, surtout au début et au milieu des années 90. Elles essayaient d’influer sur le processus de prise de décisions politiques, y compris au niveau le plus élevé. Malgré leur non : organisations non-gouvernementales, elles sont parfois l’instrument non seulement des gouvernements de certains pays, mais aussi des services secrets. Voilà pourquoi il faut limiter leur activité, surtout au moment aussi important pour le pays qu’est la campagne électorale. En tout cas, je trouve que le financement des partis politiques par ces organisations est inadmissible.
Le 17 avril 2006, une nouvelle loi russe est entrée en vigueur. Elle réglemente l’enregistrement et l’existence des ONC. Cette loi assez libérale a toutefois provoqué de vives critiques. Mais il n’y avait pas de raison : des organisations étrangères non-commerciales se font réenregistrer sans problème, elles obtiennent de nouveaux documents et continuent à travailler. Le plus probablement, des amendements à la législation seront adoptés. Aucun état étranger qui se respecte ne permettra que l’activité de ses politiques soit financée par d’autres pays.
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