La fondation du Comité pour la sécurité nationale, le déploiement du système de défense ABM, tels sont les plans du gouvernement nippon. Ces déclarations sont faites pour justifier la nécessité de réviser la Constitution, estime notre observateur Alexandre Vatoutine.
Ces déclarations sont destinées à justifier la renonciation aux trois principes non nucléaires : ne pas détenir, ne pas produire et ne pas importer les armes nucléaires. Il est nécessaire de lever l’article 9 de la Constitution en vigueur interdisant au Japon de se doter d’armements offensifs. Pour le moment il est prévu d’engager une discussion dans la société. Les membres du gouvernement et les parlementaires insistent sur ce point.
Les programmes nucléaires nord-coréens constituent une menace sérieuse. Faut-il vraiment menacer d’employer les armes nucléaires vu qu’il est toujours possible de s’entendre? Il suffit de rappeler les Journées des territoires du Nord et la visite de l’administration du pays au temple Yasukuni où sont ensevelis les criminels de la 2ème Guerre mondiale exécutés sur verdict du tribunal international. Dans cet ordre d’idée, les récents commentaires du gouvernement nippon suivant lesquels la Constitution du Japon ne dénie pas la possibilité de se doter d’un minimum d’armes nucléaires tombent bien à propos. Le premier ministre Sindzo Abe s’est hâté, il est vrai, de réaffirmer la fidélité aux trois principes nucléaires. Il est possible que la renaissance du militarisme au Japon ait des conséquences plus sérieuses pour le Pacifique que les ambitions nucléaires de la RDPC. Cela peut entraîner une course incontrôlable aux armements et, par conséquent, l’écroulement du régime de non-prolifération ce qui portera préjudice au Japon. Au micro l’expert Serguei Lounev :
Ces déclarations sont destinées à justifier la renonciation aux trois principes non nucléaires : ne pas détenir, ne pas produire et ne pas importer les armes nucléaires. Il est nécessaire de lever l’article 9 de la Constitution en vigueur interdisant au Japon de se doter d’armements offensifs. Pour le moment il est prévu d’engager une discussion dans la société. Les membres du gouvernement et les parlementaires insistent sur ce point.
Les programmes nucléaires nord-coréens constituent une menace sérieuse. Faut-il vraiment menacer d’employer les armes nucléaires vu qu’il est toujours possible de s’entendre? Il suffit de rappeler les Journées des territoires du Nord et la visite de l’administration du pays au temple Yasukuni où sont ensevelis les criminels de la 2ème Guerre mondiale exécutés sur verdict du tribunal international. Dans cet ordre d’idée, les récents commentaires du gouvernement nippon suivant lesquels la Constitution du Japon ne dénie pas la possibilité de se doter d’un minimum d’armes nucléaires tombent bien à propos. Le premier ministre Sindzo Abe s’est hâté, il est vrai, de réaffirmer la fidélité aux trois principes nucléaires. Il est possible que la renaissance du militarisme au Japon ait des conséquences plus sérieuses pour le Pacifique que les ambitions nucléaires de la RDPC. Cela peut entraîner une course incontrôlable aux armements et, par conséquent, l’écroulement du régime de non-prolifération ce qui portera préjudice au Japon. Au micro l’expert Serguei Lounev :
Cela portera Pyongyang à réaffirmer qu’il a eu raison en développant son programme fuséo-nucléaire parce que le Japon est à nouveau prêt à se transformer en un monstre militaire.
L’expérience démontre que toute tentative de réviser le bilan de la 2ème Guerre mondiale est lourde de conséquences imprévisibles. Espérons que les Japonais sages préféreront détenir les leadership dans les hautes technologies, la construction automobile et la culture.
L’expérience démontre que toute tentative de réviser le bilan de la 2ème Guerre mondiale est lourde de conséquences imprévisibles. Espérons que les Japonais sages préféreront détenir les leadership dans les hautes technologies, la construction automobile et la culture.
