"Le sort de l'économie russe est étroitement lié à son intégration complète avec l'économie européenne, a déclaré M. Gref prenant la parole lors d'une rencontre de chefs d'entreprise russes et de l'Union européenne à Helsinki en prévision du sommet Russie-UE.
La Russie sera heureuse de voir "les investisseurs européens dans tous les secteurs de son économie", a souligné le ministre.
"Nous poursuivrons la libéralisation de notre législation et défendrons les principes de l'économie libérale", a assuré M. Gref.
S'agissant de la préservation des rapports existants et de la mise en place de nouvelles relations entre la Russie et l'Union européenne, le ministre a insisté sur la levée totale des obstacles aux investissements et la nécessité de libéraliser au maximum la circulation de la main-d'�uvre.
"La liberté de la circulation des capitaux reste une autre question d'importance pour les rapports bilatéraux. Cette question est d'actualité dans une mesure égale pour les chefs d'entreprise européens travaillant sur le marché russe et vice-versa. De nombreuses compagnies russes débouchent sur les marchés européens. Une base juridique compréhensible pour la transformation de ces compagnies en transnationales est donc nécessaire", a indiqué le ministre russe de l'Economie.
Suite aux imperfections de cette base, "certaines transactions ne sont pas achevées", a indiqué M. Gref.
Interrogé sur les prévisions de hausse du PIB et de la production industrielle en Russie en 2006, M. Gref a répondu que les chiffres actualisés seraient présentés la semaine prochaine.
Les prévisions officielles du MERT portent actuellement sur 6,6% pour la hausse du PIB et 4,7% pour l'accroissement de la production industrielle.
