Selon lui, grâce à l'essor économique actuel, le Kazakhstan développe intensivement ses forces aériennes et de DCA.
"Le Kazakhstan a réparé chez nous son parc d'avions et ses systèmes de DCA. Il a renforcé son groupement de forces aériennes et de DCA sur la Caspienne, dans la région de ses gisements de pétrole", a ajouté M. Bijev.
Puisque les armements qui équipent actuellement les forces aériennes et de DCA du Kazakhstan sont de fabrication russe, ils ne peuvent être réparés qu'en Russie, a-t-il expliqué.
D'après les données dont dispose Aïtetch Bijev, ne voulant pas dépendre de la Russie sur le plan des livraisons d'armements et de matériel de guerre, le Kazakhstan mène des pourparlers avec d'autres pays sur les achats de matériels de DCA et de télécommunications et conçoit également son propre matériel.
"Les Kazakhes ont tenté de développer leur propre système de commande automatisé, analogue aux systèmes russes. Ils ont créé un échantillon, mais, pour l'instant, les capacités de production ne sont pas suffisantes pour la fabrication en série. J'estime qu'ils y viendront tôt ou tard", a ajouté le général.
Pour n'importe quel pays, il est plus avantageux de participer au système unifié de DCA que de développer son propre système, a-t-il souligné.
"Le système de DCA est très onéreux, c'est pourquoi aucun pays ne peut assurer seul sa protection et sa défense. Sans coopérer avec ses voisins, il sera contraint de brancher ses radars jour et nuit, et une partie d'entre eux seront mis hors service. C'est insensé", a estimé le responsable.
"Si les Kazakhes regardent dans une autre direction sur le plan politique, ils sont pour l'instant avec la Russie sur le plan militaire", a-t-il résumé.
