"En 2006, la Géorgie n'a pratiquement réussi dans aucune des sphères d'activité, et la même chose peut bien se reproduire en 2007, si l'opinion reste toujours aussi passive", a souligné Mme Zourabichvili, ex-ministre des Affaires étrangères de la Géorgie.
Selon la leader de "La Voie de la Géorgie", le processus de démocratisation s'est pratiquement arrêté dans le pays, le syndrome de la peur s'est profondément ancré dans la population et des arrestations retentissantes se font de plus en plus fréquentes, alors que l'hiver sans doute sévère et la dégradation de la situation économique attendent la Géorgie.
Le gouvernement du pays "ne sait même pas où il va et où il arrivera" finalement, a estimé Mme Zourabichvili.
Pour ce qui est de la politique extérieure, a poursuivi l'ancienne chef de la diplomatie géorgienne, "l'année 2006 a été complètement perdue sur le plan de l'intégration de la Géorgie à l'Alliance de l'Atlantique Nord, car, pendant ce temps-là, le pays n'est pas allé de l'avant, mais s'est écarté du droit chemin. Dans les relations avec la Russie, aucun progrès n'a été enregistré non plus, a conclu Mme Zourabichvili.
