"Des mesures telles que l'adoption de résolutions (au Conseil de sécurité) ne nous arrêteront pas sur la voie de nos réussites dans le domaine nucléaire. Leur but (de l'Occident) est d'intimider le peuple iranien et d'affaiblir sa persévérance, mais ils essuieront un échec et n'atteindront pas leurs objectifs", a martelé le président iranien.
Selon lui, Téhéran est prêt à faire face à n'importe quelle tournure des événements autour du problème nucléaire iranien. "Par la grâce de Dieu, nous franchissons un chemin difficile (conduisant à l'emploi des technologies nucléaires civiles) et nous sommes prêts à tout sur cette voie", a souligné Mahmoud Ahmadinejad.
Le 23 décembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité la résolution 1737 sur l'Iran. Ce document prévoit des sanctions contre les programmes nucléaires militaires, mais n'interdit pas les voyages des hauts fonctionnaires et l'activité économique extérieure des entreprises.
Les sanctions concernent l'activité ayant trait à l'enrichissement de l'uranium, le retraitement chimique, les projets basés sur l'eau lourde et la production de vecteurs d'armes nucléaires.
Réagissant à ce document, Téhéran a déclaré qu'il reconsidérerait sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Un rapport de l'AIEA sur le dossier nucléaire iranien sera présenté d'ici au 23 février au Conseil de sécurité de l'ONU à la lumière des sanctions prises contre l'Iran.
