"La Russie a manifesté sa bonne volonté, la balle est dans le camp géorgien", a noté le député russe.
Par ce geste, la Russie a fait preuve de sa volonté de promouvoir des rapports normaux avec la Géorgie. "Quant à savoir si ces rapports seront de bon voisinage, cela dépendra de la manière dont se comportera la Géorgie", a-t-il estimé.
La crise actuelle dans les rapports bilatéraux a été provoquée par la Géorgie, a rappelé le député.
"A l'origine de cette crise, nous retrouvons une politique cohérente et à priori conjoncturelle tendant à rendre la Russie seule responsable de tous les problèmes intérieurs de la Géorgie", a-t-il rappelé.
Selon lui, cette ligne se manifeste de la manière la plus éclatante dans les affirmations de Tbilissi selon lesquelles les conflits abkhaze et sud-ossète restent non résolus par la faute de la Russie.
Les incessantes provocations géorgiennes contre les populations abkhazes et sud-ossètes, ainsi que contre le contingent de paix russe dans la zone de ces conflits, témoignent avec éclat de la nature de la politique de Tbilissi. Et la Russie sera prête à une normalisation si la Géorgie y renonce, a ajouté le député.
Si les dirigeants géorgiens se montraient prêts à arrêter de reporter sur la Russie la responsabilité de leurs propres erreurs et à régler les problèmes de leurs pays par des moyens politiques constructifs, je suis sûr qu'il n'y aurait plus aucun obstacle à la normalisation totale des rapports russo-géorgiens, a indiqué le parlementaire.
Andreï Kokochine, président du comité de la Douma pour la CEI et les liens avec les compatriotes, a estimé de son côté que la normalisation des liens diplomatiques entre Moscou et Tbilissi était un message d'importance de la part des dirigeants russes. Selon lui, le retour de l'ambassadeur russe à Tbilissi témoigne de la nature stratégique des liens séculaires unissant la Russie et le peuple géorgien.
"Cela créera de nouvelles opportunités pour normaliser et améliorer nos rapports, pour renouer avec une trajectoire positive, ce qui devrait permettre de régler les problèmes en suspens", a indiqué jeudi le député dans un entretien à RIA Novosti.
