"L'Assemblée estime qu'il est nécessaire d'instituer un groupe de travail paneuropéen pour engager le dialogue sur la sécurité énergétique en Europe et élaborer une stratégie commune dans ce domaine. Cette stratégie doit respecter les principes de l'économie de marché et prendre en considération les intérêts de tous les pays", dit le rapport.
"L'Assemblée invite à établir des relations économiques stables entre le principal exportateur d'hydrocarbures, la Russie, et les pays d'Europe qui dépendent de l'importation des ressources énergétiques russes", a déclaré Mark Mihelson.
"Ceci répondrait aux intérêts stratégiques des deux parties", constate le rapport.
Mark Mihelson a évoqué la situation survenue en janvier 2006, quand la Russie avait réduit ses fournitures de gaz à l'Ukraine à la suite de la non-conclusion du contrat de livraison d'hydrocarbures. Si cette situation se répétait, estime-t-il, cela "entraînerait des problèmes énergétiques pour une série d'Etats membres du Conseil de l'Europe".
Le rapporteur a soutenu les efforts de l'Union européenne visant à assurer la stabilité des marchés énergétiques en Europe et s'est prononcé pour la mise en �uvre, par l'UE, d'une stratégie axée sur la diversification des sources d'approvisionnement en hydrocarbures.
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe croit nécessaire d'amener la Russie et la Norvège à ratifier la Charte énergétique et d'achever la préparation du Protocole de transit qui lui est annexé.