VLADIMIR POUTINE EST SATISFAIT PAR LE DEVELOPPEMENT DES RAPPORTS RUSSO-ITALIENS

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Une rencontre de travail a réuni le 23 janvier dans la soirée à Sotchi, centre balnéaire russe subtropical sur la mer Noire, le président de Russie Vladimir Poutine et le Premier ministre d’Italie Romano Prodi.
Une rencontre de travail a réuni le 23 janvier dans la soirée à Sotchi, centre balnéaire russe subtropical sur la mer Noire, le président de Russie Vladimir Poutine et le Premier ministre d’Italie Romano Prodi. Le chef de l’Etat russe s’est dit satisfait par l’essor des rapports bilatéraux:

De nouveaux projets voient le jour. Notre coopération dans l’investissement s’est affermie, en devenant une rue à deux sens. La sphère de hautes technologies est une direction prioritaire de notre travail conjoint. Ici il importe de développer ce qu’on conçoit dans le domaine de l’aviation et de l’Espace, dans l’industrie militaire, en matière de liaison et des télécommunications. Il existe des perspectives considérables dans la branche énergétique et du carburant. Nos récentes ententes concernant l’exportation des ressources énergétiques en Italie vont créer des garanties supplémentaires pour des fournisseurs, comme pour des consommateurs. Cela correspond entièrement aux principes, fixés dans la Charte énergétique.
Les rapports bilatéraux n’ont pas été cependant l’unique thème de discussions des leaders des deux Etats, a dit à la conférence de presse finale Vladimir Poutine. Il a noté que des forces existent dans l’arène internationale qui ne voulaient pas tenir compte des intérêts légitimes de la Russie, mais aspiraient à la remettre à la place que d’aucuns lui avaient assignée. La Russie déterminera elle-même sa place dans le monde et cherchera à faire en sorte que le monde soit équilibré et multipolaire. Après la guerre froide certains ont eu une illusion que le monde était devenu unipolaire et qu’il était possible de résoudre tous les problèmes depuis un centre, a remarqué M.Poutine. Mais c’est faux. Le nombre des crises augmente dans le monde, et les possibilités de les régler diminuent. Dans ces conditions les possibilités économiques, militaires et politiques de la Russie croissent, et dans le monde apparaît un concurrent qu’il est impossible de négliger. On le voit surtout dans l’économie, a dit M.Poutine.
Romano Prodi s’est accordé avec le point de vue russe sur la multiplication des conflits dans le monde. Il y a aussi une situation qui se complique à propos de l’Iran, en Irak, au Proche-Orient, en Afghanistan, en Somalie. Dans le monde il existe beaucoup de fronts où des hostilités sont menées, le moment est venu de fermer ne serait-ce que l’un d’eux, a dit le Premier ministre italien.
M.Poutine a noté que les positions de la Russie et de l’Italie coïncidaient dans l’essentiel — l’ONU est l’instrument clé pour assurer la sécurité globale. Et l’élection de l’Italie membre non permanent du Conseil de Sécurité pour les deux ans qui viennent va concourir à une étroite coordination des efforts en politique extérieure des deux pays.
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