"Pour ce qui est de la procédure d'élection, nous allons entamer déjà dès à présent le travail de présentation de la candidature (du Japon) ainsi que le travail d'information des pays intéressés", a précisé le directeur du Département de la Presse et des Relations publiques du ministère japonais des Affaires étrangères.
Mercredi, lors d'un entretien téléphonique, le président de la Mongolie, Nambaryn Enkhbayar, et le premier ministre japonais, Shinzo Abe, ont convenu que la Mongolie se désisterait en faveur du Japon aux prochaines élections des membres non-permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.
M. Sakaba a évoqué avec reconnaissance ce geste du leader mongol, tout en assurant que le Japon ne ménagerait pas ses efforts pour profiter de l'occasion qui s'est présentée. Le diplomate a tenu à rappeler que le dernier mandat de deux ans du Japon au Conseil de sécurité avait expiré en 2006. Selon lui, Tokyo s'était dès lors assigné pour tâche de revenir au plus vite au sein du conseil.
"Quoi qu'il en soit, on ne peut siéger au Conseil de sécurité pendant deux mandats d'affilée. Aussi un intervalle est-il nécessaire. Si l'on se souvient des précédents mandats du Japon à titre de membre non-permanent du conseil, on constatera que le plus court intervalle entre deux de ses mandats a été de deux ans. Nous cherchons à y revenir, à l'issue des élections de l'automne 2008, après un intervalle encore plus court", a indiqué le diplomate japonais.
M. Sakaba n'a pas précisé quelles questions le Japon entendait de résoudre par le biais du Conseil de sécurité de l'ONU, mais n'a pas caché que le problème de la dénucléarisation de la péninsule coréenne ne manquerait pas de figurer parmi elles.
Tous les ans, l'Assemblée Générale de l'ONU élit pour un mandat de deux ans la moitié des dix membres non-permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. Les sièges y sont répartis comme suit: cinq sièges sont réservés à des pays d'Asie et d'Afrique, un seul est prévu pour un pays d'Europe Orientale, deux pour les pays d'Amérique Latine et des Caraïbes et deux pour les Etats de l'Europe Occidentale et les autres pays.
Le Japon a siégé à plusieurs reprises au Conseil de sécurité en tant que membre non-permanent, et plus précisément en 1958, 1966, 1971, 1975, 1981, 1987, 1992, 1997 et 2005.
