Le président russe Vladimir Poutine a reçu le premier-ministre italien Romano Prodi après avoir rencontré un peu plus tôt la chancelière allemande Angela Merkel . Notre observateur Konstantin Garibov évalue la portée de ces sommets.
Le chef de l’Etat russe n’a pas reçu les leaders de deux membres influents de l’UE au Kremlin, mais à Sotchi, dans sa résidence au bord de la mer Noire, ce qui est un signe de sa disposition amicale envers ses invités et aussi le désir de souligner que Moscou, Berlin et Rome ont déjà une vision commune de la coopération bilatérale, notamment dans l’énergie, et des démarches conjointes dans l’arène internationale.
Les rencontres à Sotchi ont, semble-t-il, atténué le préjudice, causé aux rapports russo-européens par le scandale du veto polonais, concernant l’ouverture des négociations sur le nouvel accord de partenariat. L’ambiance amicale des pourparlers a visiblement aidé à réchauffer les rapports entre Moscou et l’UE, qui se sont ressentis des récentes irrégularités dans les livraisons du pétrole par la Biélorussie. C’est avec l’Allemagne et l’Italie que la Russie entretient la coopération la plus dynamique dans l’énergie. Leurs projets conjoints sont une bonne garantie de la sécurité énergétique de l’Europe et aussi une réponse aux opposants de la Russie qui mettent en cause sa fiabilité comme partenaire. Vladimir Poutine a attribué les critiques des occidentaux au fait que la Russie retourne sur la scène internationale comme un concurrent fort et que personne ne veut partager avec elle sa part du gâteau.
Le chef de l’Etat russe n’a pas reçu les leaders de deux membres influents de l’UE au Kremlin, mais à Sotchi, dans sa résidence au bord de la mer Noire, ce qui est un signe de sa disposition amicale envers ses invités et aussi le désir de souligner que Moscou, Berlin et Rome ont déjà une vision commune de la coopération bilatérale, notamment dans l’énergie, et des démarches conjointes dans l’arène internationale.
Les rencontres à Sotchi ont, semble-t-il, atténué le préjudice, causé aux rapports russo-européens par le scandale du veto polonais, concernant l’ouverture des négociations sur le nouvel accord de partenariat. L’ambiance amicale des pourparlers a visiblement aidé à réchauffer les rapports entre Moscou et l’UE, qui se sont ressentis des récentes irrégularités dans les livraisons du pétrole par la Biélorussie. C’est avec l’Allemagne et l’Italie que la Russie entretient la coopération la plus dynamique dans l’énergie. Leurs projets conjoints sont une bonne garantie de la sécurité énergétique de l’Europe et aussi une réponse aux opposants de la Russie qui mettent en cause sa fiabilité comme partenaire. Vladimir Poutine a attribué les critiques des occidentaux au fait que la Russie retourne sur la scène internationale comme un concurrent fort et que personne ne veut partager avec elle sa part du gâteau.
Les possibilités économiques, militaires et politiques de la Russie augmentent avec évidence, ce qui fait apparaître dans le monde un concurrent qu’on avait déjà mis au placard. Cela se manifeste surtout sur le plan économique – des produits compétitifs surgissent sur le marché mondial, même si ce mouvement n’est pas très visible au début. Le refus de prendre en compte les intérêts légitimes de la Russie et le désir de lui indiquer la place que d’aucuns lui avaient déjà réservé en est la raison principale. La Russie déterminera elle-même sa place dans le monde et cherchera à faire en sorte que celui-ci devienne équilibré et multipolaire, a déclaré Vladimir Poutine.
-Les négociations, qui auront lieu cette semaine en Inde montreront comment la Russie se propose de s’affirmer sur la scène internationale et en quoi réside sa force. La coopération avec l’Inde dans les hautes technologies, l’espace, l’aviation, l’énergie atomique et le domaine militaro-technique donne, d’ailleurs, des réponses à ces questions. Elle est plus solide et plus variée qu’avec l’UE, Delhi s’étant montrée plus capable que Bruxelles d’évaluer d’une façon nouvelle les potentialités de la Russie et de tirer des avantages de sa coopération avec elle.
-Les négociations, qui auront lieu cette semaine en Inde montreront comment la Russie se propose de s’affirmer sur la scène internationale et en quoi réside sa force. La coopération avec l’Inde dans les hautes technologies, l’espace, l’aviation, l’énergie atomique et le domaine militaro-technique donne, d’ailleurs, des réponses à ces questions. Elle est plus solide et plus variée qu’avec l’UE, Delhi s’étant montrée plus capable que Bruxelles d’évaluer d’une façon nouvelle les potentialités de la Russie et de tirer des avantages de sa coopération avec elle.
