Oléoduc Bourgas-Alexandroupolis: accord de principe entre Moscou, Athènes et Sofia

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ATHENES, 7 février - RIA Novosti. La Russie, la Grèce et la Bulgarie ont approuvé le texte de l'accord intergouvernemental sur le chantier de l'oléoduc Bourgas (Bulgarie)-Alexandroupolis (Grèce), a annoncé par téléphone à RIA Novosti mercredi le vice-ministre russe du Développement économique Andreï Dementiev.

"Le texte de l'accord a été approuvé et le protocole signé par les trois parties fait état de leur volonté d'achever au plus vite le travail sur les documents constitutifs de la compagnie (qui gérera l'oléoduc), ainsi que sur le projet d'accord sur le transport de brut", a indiqué le vice-ministre qui conduit la délégation russe aux négociations en Bulgarie.

"La Grèce souhaite que le texte de l'accord intergouvernemental soit signé début mars à Athènes", a ajouté le vice-ministre.

"Le texte de l'accord fera l'objet de concertations nationales, lesquelles, comme nous l'espérons, prendront peu de temps", a conclu le vice-ministre.

Il s'agit d'une concertation du texte et non pas d'une signature de l'accord, a-t-il toutefois tenu à préciser.

Hier, le ministre grec du Développement et de l'Energie, Dimitris Sioufas, avait annoncé le paraphage de l'accord.

Le projet d'oléoduc Bourgas-Alexandroupolis - le mémorandum sur le chantier avait été signé par la Russie, la Bulgarie et la Grèce en avril 2005 - prévoit la création d'un nouvel itinéraire de transport de brut depuis les ports russes de la mer Noire vers les marchés européen, nord-américain et asiatique par la Bulgarie et la Grèce, en contournant le goulet d'étranglement des détroits turcs.

La capacité projetée de l'oléoduc Bourgas (Bulgarie) - Alexandroupolis (Grèce), long de 280 km, est de 35 millions de tonnes par an, avec la possibilité de la porter à terme à 50 millions de tonnes. La conduite projetée pourra transporter séparément différents types de pétrole. Le coût du projet pourrait atteindre selon différentes estimations 1 milliard d'euros.

L'oléoduc appartiendra à une compagne internationale qui sera instituée par les pays membres du projet. La part de la Russie s'élèvera à 51% et celle-ci sera gérée par le Pipeline Consortium Burgas-Alexandroupolis Limited, formée par Rosneft, GazpromNeft et Transneft. La Bulgarie et la Grèce détiendront chacune 24,5% des parts.

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