"Nous souhaitons l'existence de rapports particuliers entre le Qatar et la Russie. Nous sommes intéressés à signer les accords qui renforceront les rapports entre nos deux pays", a indiqué l'émir lors des négociations qui ont commencé dans sa chancellerie.
Vladimir Poutine, de son côté, l'a remercié pour l'invitation à se rendre au Qatar.
"Je me souviens de notre rencontre à Moscou. A l'époque, nous avons parlé du développement de contacts directs et ces dix-huit derniers mois nos rapports se développent de manière énergique à tous les échelons", a indiqué le président russe.
La Russie et le Qatar coopèrent énergiquement à l'ONU, a poursuivi le chef de l'Etat russe. "Nous n'avons pas oublié que c'est vous qui avez proposé d'établir des rapports diplomatiques entre nos deux pays et que vous avez fait beaucoup pour leur promotion", a noté M. Poutine s'adressant à l'émir du Qatar.
L'émir a effectué une visite à Moscou en 2001.
"La Russie fait grand cas du rôle énergique du Qatar, comme membre non permanent du Conseil de sécurité, dans les affaires régionales et internationales, de son apport constructif au règlement des problèmes du Proche-Orient et à la mise en place du dialogue entre les civilisations", a déclaré à RIA Novosti Sergueï Prikhodko, conseiller du président russe.
Les négociations à Doha devront donner lieu à l'examen des principaux aspects de la situation au Proche-Orient, dont le conflit arabo-israélien, la situation en Irak et le programme nucléaire iranien, a-t-il précisé.
"Cet échange de vues permettra de mieux coordonner les positions des deux pays sur ces questions", a encore estimé le M. Prikhodko.
