Le secrétaire général de la Ligue arabe a notamment fait cette déclaration, intervenant lors de la cinquième édition du Forum islamique mondial qui se tient tous les ans.
Interrogé sur les résultats obtenus par la Ligue arabe, intervenant en intermédiaire dans le règlement de la crise politique interlibanaise, Amr Moussa a répondu qu'une "plate-forme commune avait été trouvée sur certaines questions", mais qu'il n'entendait pas en parler davantage.
Cela dit, M. Moussa a assuré que l'opposition libanaise conduite par les partis chiites n'intervenait pas, somme toute, contre la mise en place d'un tribunal international pour juger les accusés de l'assassinat de l'ex-premier ministre du Liban, Rafic Hariri, mais qu'elle n'était tout simplement d'accord avec certaines dispositions du projet de loi sur la mise en place de ce tribunal.
Auparavant, le chef de la coalition progouvernementale "14 mars", le fils de Rafic Hariri assassiné, Saad Hariri a déclaré que le consensus politique au Liban ne serait possible que si toutes les parties approuvaient l'idée de la mise en place d'un tel tribunal. L'opposition qui revendique des législatives anticipées et la formation d'un gouvernement d'union nationale craint que le tribunal international ne soit utilisé pour faire pressions sur les forces anti-Occident dans la région au lieu d'exercer la justice.
"Il est vrai que les Libanais sont en train de vivre aujourd'hui des temps très difficiles, mais je crois que la crise sera finalement désamorcée", a dit le secrétaire général de la Ligue arabe.
