"Nous estimons avoir toutes les possibilités pour maintenir un rythme de croissance soutenu malgré la baisse prévue des prix du pétrole", a indiqué le responsable lors d'une réunion à la mairie de Saint-Pétersbourg.
On croit souvent que les succès de la Russie ne s'expliquent que par les cours élevés du brut, a-t-il noté. "Il n'en est rien", a affirmé M. Joukov.
Le vice-premier ministre a rappelé les objectifs gouvernementaux en matière de ralentissement de l'inflation en Russie. En 2006, l'inflation n'a pour la première fois pas franchi le seuil des 10%. "Au cours des deux premiers mois de l'année, le taux d'inflation est de 1,5 point moins élevé que pendant la période analogue de l'année dernière", a-t-il indiqué.
Le gouvernement lors de sa réunion vendredi a fixé l'objectif de ramener l'inflation à 6-7% en 2008 et à 5,5-6,5% dans les années qui suivront, a poursuivi M. Joukov.
Le cabinet s'est penché sur les scénarios de développement économique pour les trois années à venir, a noté le responsable gouvernemental, précisant que cela s'expliquait par la nécessité de garantir la continuité d'une politique qui a donné des résultats positifs et était marquée par une stabilité des processus économiques, et par l'accroissement des revenus budgétaires et des citoyens.
"Notre objectif consiste à élaborer les conditions qui nous permettrons de préserver une croissance soutenue", a expliqué M. Joukov.
Selon lui, le gouvernement table sur le maintien des taux élevés d'accroissement des investissements dans l'économie russe, de l'ordre de 10% par an.
Le vice-premier ministre a exprimé l'espoir que la croissance à Saint-Pétersbourg serait plus élevée que la moyenne russe.
Le budget fédéral continuera de financer la création d'ouvrages d'infrastructure à Saint-Pétersbourg, dont la digue qui doit protéger la ville contre les inondations, le métro, les routes et les installations d'épuration.
