Le haut fonctionnaire américain en visite de trois jours en Ouzbékistan a rencontré les ministres ouzbeks de la Défense, des Affaires étrangères, de l'Economie et de l'Education nationale, ainsi que le secrétaire du Conseil de sécurité du pays, le conseiller d'Etat du président pour les affaires religieuses et le vice-premier ministre.
"Lors de ces rencontres, il a été question du développement ultérieur des rapports américano-ouzbeks, les deux parties réaffirmant leur attachement et leur aspiration à la promotion ultérieure des relations bilatérales", a noté M. Feigenbaum.
Et de reconnaître qu'il y avait des divergences de vues entre les deux pays. Quoi qu'il en soit, "les Etats-Unis ne voudraient pas que ces divergences entravent le développement ultérieur des relations bilatérales", a-t-il avancé.
"Nous sommes là pour promouvoir une coopération fructueuse, et nous voudrions poursuivre notre coopération dans les sphères évoquées dans l'accord de partenariat stratégique (APS), signé en 2002 entre les Etats-Unis et l'Ouzbékistan", a souligné M. Feigenbaum, relevant que l'APS s'étendait sur toutes les sphères, y compris sur les questions de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme international et le narcotrafic, et qu'il portait également sur l'économie, le commerce et d'autres domaines encore.
Le représentant du département d'Etat américain a espéré la poursuite de la coopération dans le domaine de la non-prolifération des armes nucléaires, ainsi qu'en matière d'éducation, de commerce et de défense, "ce qui entend, entre autres, l'échange d'expérience entre militaires et le renforcement des frontières".
"A mon avis, l'Amérique et l'Ouzbékistan possèdent un grand potentiel non utilisé, et le moment est venu de lever les barrières existantes pour permettre une coopération ultérieure fructueuse entre les deux pays, coopération qui a été suspendue il y a une vingtaine de mois pour certaines raisons", a estimé le haut fonctionnaire américain.
Et d'espérer que l'Ouzbékistan adhérerait à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), ce qui lui permettra d'intégrer le système économique mondial.
