Les deux hommes ont passé en revue les questions relatives aux prochaines élections législatives en Arménie, le règlement du problème du Haut-Karabakh (république autoproclamée peuplée d'Arméniens sur le territoire de l'Azerbaïdjan, ndlr), les rapports entre l'Arménie et les pays voisins, ainsi que les questions de coopération régionale, a appris RIA Novosti auprès du service de presse du gouvernement arménien.
M.Markarian a assuré son interlocuteur que l'Arménie était prête à poursuivre la mise en oeuvre du programme d'actions Arménie-UE, pour approfondir le processus d'intégration européenne du pays.
Le premier ministre a relevé la portée de la visite du représentant de l'UE du point de vue de la consolidation de la politique européenne de nouveau voisinage, dont le programme table sur l'élargissement de sa composante économique, et surtout compte tenu du fait que l'Union est un des plus importants partenaires commerciaux de l'Arménie.
Les deux interlocuteurs sont tombés d'accord que les élections parlementaires arméniennes du 12 mai auraient un impact déterminant sur la marche des processus démocratiques et la coopération de l'Arménie avec l'Union.
Le premier ministre arménien a exprimé sa préoccupation face au projet de voie ferroviaire Kars (Turquie) - Akhalkalaki (Géorgie) - Bakou (Azerbaïdjan), qui doit contourner l'Arménie. Selon lui, une vraie coopération régionale n'est possible que si tous les pays d'une région donnée y sont impliqués. M. Markarian a salué la position de l'Union européenne qui n'encourage pas la réalisation des projets régionaux ne prévoyant pas la participation d'un pays, de l'Arménie en l'occurrence.
Peter Semneby a confirmé que l'Union continue de mettre tout en oeuvre pour obtenir l'ouverture de la frontière arméno-turque et garantir la participation de tous les pays aux projets régionaux réalisés dans le Caucase du Sud, ce qui est une grande priorité de la politique européenne de "nouveau voisinage".
Saluant les aspirations euro-intégrationnistes de l'Arménie, Peter Semneby a exprimé l'espoir que les deux parties réussiraient dans des délais réduits à développer le programme d'actions Arménie-UE, notamment au niveau de la coopération régionale.
