La Syrie a la chance de participer au règlement au Proche-Orient (Solana)

S'abonner
DAMAS, 14 mars - RIA Novosti. La Syrie a la chance de participer au règlement au Proche-Orient, a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse avant de repartir de Damas le Haut Représentant de l'Union européenne (UE) pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), Javier Solana.

M. Solana vient d'effectuer sa première visite en Syrie depuis l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005, un attentat dans lequel des responsables syriens ont été mis en cause et qui a plongé Damas dans l'isolement international.

"J'ai informé le président Bachar Al-Assad, lors d'un entretien qui s'est

déroulé dans un climat très positif, que Damas avait la chance de faire partie du règlement au Proche-Orient", a dit Javier Solana.

Le Haut Représentant de l'Union européenne a évalué positivement les efforts déployés par la Syrie à l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, document dont l'adoption a mis fin en août 2006 à un mois de guerre au Liban entre Israël et le Hezbollah chiite.

Cela dit, Javier Solana a espéré que cette résolution de la communauté internationale, qui prévoyait, entre autres, le désarmement du Hezbollah, serait appliquée jusqu'au bout.

Lors de sa rencontre avec le président syrien, le Haut Représentant de l'UE s'est prononcé en faveur d'un processus de paix global au Proche-Orient, et notamment pour la restitution à la Syrie des hauteurs du Golan, occupées par Israël en 1967.

Evoquant les résultats de ses négociations en Arabie Saoudite qui s'est chargée d'une mission de médiation dans le règlement de l'actuelle crise politique au Liban, Javier Solana les a qualifiées de "fructueuses".

Il a dit être invité par la direction du royaume à participer au Sommet panarabe qui se déroulera en Arabie Saoudite les 28 et 29 mars prochain.

La crise politique au Liban s'est aggravée en décembre dernier quand l'opposition avec à sa tête les mouvements chiites Hezbollah et Amal avaient lancé une campagne de protestation massive pour obtenir des élections parlementaires anticipées et la mise en place d'un nouveau gouvernement d'union nationale.

L'opposition espère recevoir ainsi au parlement et au gouvernement le nombre de sièges nécessaire pour pouvoir exercer son influence sur la prise de décisions clés.

Quoi qu'il en soit, la majorité au pouvoir avec le mouvement al-Mustaqbal à sa tête refuse de faire des concessions, quelles qu'elles soient, tant que l'opposition bloque la décision sur la mise en place d'un Tribunal pénal international pour juger les accusés d'assassinat de l'ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала