"Nous avons abordé (au cours des négociations d'aujourd'hui) ces thèmes essentiels qui représentent un intérêt réciproque pour nos deux pays", a relevé M. Prodi, commentant ses négociations avec le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine.
Selon le premier ministre italien, il a notamment été question (lors de ces négociations russo-italiennes) du Kosovo, de l'Iran, du Liban et de l'Afghanistan, ainsi que du processus de paix au Proche-Orient.
"Nous voulons que le prochain accord entre l'UE et la Russie soit le plus ample et le plus exhaustif possible, notamment au niveau énergétique", a-t-il dit.
"L'entente entre l'Eni et Gazprom est un modèle", a déclaré Romano Prodi, affirmant qu'il n'existait pas de "dépendance énergétique" envers la Russie mais une "interdépendance".
Nous avons aussi parlé de la liberté de la presse, de la liberté
d'association et des droits de l'homme, qui sont des valeurs fondamentales de
notre société", a affirmé M. Prodi.