IL N’Y A PAS DE RAISON POUR QUE LE MARCHE BOURSIER RUSSE S’ECROULE

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Il n’y a pas de raison pour que le marché boursier russe s’écroule, trouve le président du conseil des directeurs de la SBERBANK de Russie Andrei Kazmine. C’était son commentaire aux fluctuations sur les marchés boursiers mondiaux.
Il n’y a pas de raison pour que le marché boursier russe s’écroule, trouve le président du conseil des directeurs de la SBERBANK de Russie Andrei Kazmine. C’était son commentaire aux fluctuations sur les marchés boursiers mondiaux.
Les marchés de valeurs sont en état de fièvre. Les indices américains ont perdu plusieurs points sur fond de problèmes croissants dans le secteur des crédits hypothécaires et de données négatives sur le volume des ventes en détail dans le pays.
Les marchés européens et asiatiques ont fait preuve de dynamique négative la veille. Le marché boursier russe ne subit pas pour le moment d’influence importante à cause de cette situation. Après la baisse de mercredi matin, vers la soirée, le marché russe de valeurs s’est stabilisé. « Il n’y a pas de raison pour que le marché boursier russe s’écroule, a déclaré le président du conseil des directeurs de la SBERBANK de Russie Andrei Kazmine. Je suis sûr qu’il y aura une dynamique positive du marché par la suite », a-t-il dit aux journalistes.
Nous ne voyons rien de trop dangereux pour le marché russe, aucune raison pour que les marchés russes soient en baisse. Bien au contraire. Nous avons vu, au cours des dernières semaines, des cas lorsque certains investisseurs voulaient accentuer la baisse mais sans succès. Je suis convaincu que la correction temporaire qui s’explique par une sensibilité trop grande du marché russe vu son volume modeste par rapport à celui des Etats-Unis, sera bientôt dépassée. Nous espérons que les actions de la SBERBANK vont contribuer à l’élargissement de la base du marché pour le rendre plus stable vis-à-vis des fluctuations et d’influences, a déclaré le chef de l’une des plus grandes banques de Russie.
Tous ne partagent pas l’optimisme d’Andrei Kazmine. Certains experts remarquent que le système boursier russe est jeune, pas très grand, donc, sensible aux influences extérieures. Bien qu’il soit assez stable pour le moment, les analystes sont réticents quant au déroulement ultérieur des événements à court terme. La formation de la conjoncture dans la deuxième moitié de la semaine va dépendre pour beaucoup de la statistique macroéconomique des Etats-Unis.
A long terme, tous les experts sont unanimes : le marché russe va gagner du terrain, par le nombre de valeurs et leur prix. Pourtant, les rythmes de croissance seront moins grands par rapport à l’année précédente, 2006, lorsque l’indice des prix des actions russes a monté de quelque 70%.
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