"La lutte contre le nazisme et le fascisme avait réuni les forces du monde libre. C'était une lutte pour une survie, pour les valeurs et les idéaux de la démocratie et de la liberté, pour justement ces valeurs et idéaux qui ont par la suite servi de base à l'édification de l'Union européenne (UE)", a indiqué le président de la République hellénique.
"La Russie a apporté une contribution déterminante dans cette lutte et y a perdu vingt millions de soldats et de civils", a tenu à rappeler Karolos Papoulias.
"Nous n'oublions pas les victimes de cette tragédie de toute l'humanité, les victimes des crimes nazis. Je suis persuadé qu'en gardant intacte l'histoire et la mémoire vivante on fera preuve de responsabilité, mais aussi et surtout on évitera à l'humanité une réédition à l'avenir d'une tragédie pareille et de la douleur d'une telle guerre", a poursuivi le président de la Grèce.
Dans les années de sa jeunesse, Karolos Papoulias a participé à la Résistance au fascisme sur le territoire de la Grèce qui était occupée par des troupes nazis de 1941 à 1944.
