A la veille de l’anniversaire de la Grande Victoire sur l’Allemagne fasciste, le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov a constaté avec regret que les tentatives de déformer l’histoire deviennent pour certains pays un instrument de politique extérieure. Malheureusement, l’OTAN et l’UE y contribuent, a-t-il ajouté.
Le ministre russe n’a pas voulu nommer ces états. Mais on comprend qu’il avait en vue l’Estonie qui a démantelé fin avril le monument aux soldats soviétiques dans le centre de Tallinn. Cela est fait pour plaire aux autorités qui ne cachent pas leur sympathie à l’égard des acolytes des fascistes lors de la seconde guerre mondiale.
L’Estonie est membre de l’alliance nord-atlantique et de l’Union européenne. En principe, ses démarches contre les pays de la coalition antihitlérienne et non seulement contre les soldats soviétiques devraient être examinées à Bruxelles, au QG des deux organisations. Mais dans la capitale belge, il n’y a pas eu de critique des actions de Tallinn. Par contre, la manifestation de protestation devant l’ambassade estonienne a provoqué de l’indignation.
Le ministre russe n’a pas voulu nommer ces états. Mais on comprend qu’il avait en vue l’Estonie qui a démantelé fin avril le monument aux soldats soviétiques dans le centre de Tallinn. Cela est fait pour plaire aux autorités qui ne cachent pas leur sympathie à l’égard des acolytes des fascistes lors de la seconde guerre mondiale.
L’Estonie est membre de l’alliance nord-atlantique et de l’Union européenne. En principe, ses démarches contre les pays de la coalition antihitlérienne et non seulement contre les soldats soviétiques devraient être examinées à Bruxelles, au QG des deux organisations. Mais dans la capitale belge, il n’y a pas eu de critique des actions de Tallinn. Par contre, la manifestation de protestation devant l’ambassade estonienne a provoqué de l’indignation.
Une telle approche a stimulé les autorités polonaises à l'élaboration d'un projet de loi similaire, autorisant la démolition des monuments datant de la période soviétique. Cela concerne aussi les monuments dans les pays européens, libérés des nazis par la Russie. Le président du comité de la Douma pour les affaires internationales Constantin Kossatchev est préoccupé par le risque que le projet de loi puisse toucher les monuments de la Victoire.
« Bien sûr, tout pays indépendant a le droit de choisir ses monuments. Mais les monuments aux soldats libérateurs soviétiques, c’est autre chose. Notre pays qui a payé un énorme prix pour remporter la victoire sur les nazis, côte à côte avec les soldats polonais. Les monuments symbolisent donc notre victoire commune. La Russie ne peut et ne sera pas indifférente face à la campagne de profanation des mémoriaux des soldats soviétiques, morts au combat contre le nazisme ».
Bien sûr, l’attitude vis-à-vis des anciens régimes est une affaire privée de chacun. On peut accuser le régime. Mais il est injuste et criminel d’accuser le peuple soviétique qui permis de libérer l'Europe du nazisme. 600 mille soldats soviétiques sont tombés en Pologne. La guerre des monuments ne concerne pas que la Russie, l’Estonie ou la Pologne. Il s’agit des valeurs humaines et de notre attitude envers elles. L’Union européenne devra s’exprimer là-dessus, tôt ou tard.
« Bien sûr, tout pays indépendant a le droit de choisir ses monuments. Mais les monuments aux soldats libérateurs soviétiques, c’est autre chose. Notre pays qui a payé un énorme prix pour remporter la victoire sur les nazis, côte à côte avec les soldats polonais. Les monuments symbolisent donc notre victoire commune. La Russie ne peut et ne sera pas indifférente face à la campagne de profanation des mémoriaux des soldats soviétiques, morts au combat contre le nazisme ».
Bien sûr, l’attitude vis-à-vis des anciens régimes est une affaire privée de chacun. On peut accuser le régime. Mais il est injuste et criminel d’accuser le peuple soviétique qui permis de libérer l'Europe du nazisme. 600 mille soldats soviétiques sont tombés en Pologne. La guerre des monuments ne concerne pas que la Russie, l’Estonie ou la Pologne. Il s’agit des valeurs humaines et de notre attitude envers elles. L’Union européenne devra s’exprimer là-dessus, tôt ou tard.
