"Aujourd'hui, le Kosovo constitue un problème qui reste entier, c'est une plaie qui doit encore se cicatriser. L'Organisation des Nations Unies a chargé Martti Ahtisaari de préparer des propositions, et nous espérons que ces propositions seront soigneusement étudiées, qu'elles seront honnêtes et pondérées, qu'elles nous mèneront dans le bon sens", a notamment déclaré le président de l'Autriche, intervenant à l'issue de ses négociations avec le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine. On craint même, a poursuivi M. Fischer, qu'un consensus entre les Serbes et les Albanais ne soit irréalisable.
"Nous en avons discuté avec M. Poutine. Notre conversation concrète nous a aidés à mieux comprendre les points de vues des deux parties", a noté le président autrichien.