"La rencontre tenue hier sans la Russie marque une tentative de contourner la position russe qui consiste à agir sur la base d'un standard unique, compte tenu du droit international. Nous laissons tout cela à la responsabilité de ceux qui ont participé à cette rencontre", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères lors de la conférence de presse organisée à l'issue de ses négociations avec son homologue suédois et le premier ministre de Suède.
Telle qu'elle est réclamée par la Russie, la solution du problème kosovar doit arranger à la fois Belgrade et Pristina et garantir l'intégrité territoriale de la Serbie. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont soumis à l'attention du Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution prévoyant l'indépendance du Kosovo.
Selon M. Lavrov, le règlement du problème kosovar doit se fonder sur les ententes intervenues entre les parties en conflit et sur les normes du droit international.
"Toute solution de ce problème ne reposant pas sur un résultat équilibré des négociations entre les deux parties ne sera jamais stable et comportera un risque important pour les Balkans et d'autres régions d'Europe", a souligné le chef de la diplomatie russe.
M. Lavrov a indiqué que la Russie n'avait pas pris l'initiative de la résolution sur le Kosovo actuellement préparée par le Conseil de sécurité et a invité les co-auteurs de ce document à adopter une approche fondée sur le sens des responsabilités vis-à-vis du problème kosovar.
