Nucléaire iranien: pas de question de nouvelles sanctions à l'agenda du Conseil de sécurité pour juillet

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NEW YORK (ONU), 3 juillet - RIA Novosti. La question sur de nouvelles sanctions à l'encontre de l'Iran qui ne s'est toujours pas plié aux exigences de la communauté internationale de suspendre l'enrichissement d'uranium ne figure pas à l'agenda du Conseil de sécurité de l'ONU pour le mois de juillet.

"Notre tâche consiste à promouvoir et à appuyer une solution diplomatique du problème nucléaire de l'Iran, et à l'heure actuelle, quand le dialogue est en cours entre Téhéran, d'une part, et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et l'Union européenne (UE), de l'autre, le dépôt d'une telle résolution ne serait tout simplement pas productif", a notamment déclaré l'ambassadeur chinois à l'Organisation des Nations Unies, Wang Guangya, qui est président du Conseil de sécurité de l'ONU au mois de juillet.

Par tradition, le délégué permanent de la République populaire de Chine (RPC) a présenté aux journalistes le calendrier des travaux du Conseil de sécurité de l'ONU pour ce mois où la question de la non-prolifération nucléaire et l'examen du rapport du directeur général de l'AIEA, Mohamed El-Baradeï, se sont retrouvés en-dehors du programme approuvé.

C'est déjà depuis plus d'un mois que le Conseil de sécurité de l'ONU tient une pause à la suite du rapport très pessimiste du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique qui a constaté avec regret que Téhéran ne s'était toujours pas plié aux deux précédentes résolutions du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, mais avait même intensifié ses travaux d'enrichissement de l'uranium.

Le délai, accordé à l'Iran pour la mise en application de la résolution 1747 du Conseil de sécurité de l'ONU qui exhorte Téhéran à un moratoire sur l'enrichissement d'uranium a expiré le 23 mai dernier.

Les diplomates du Conseil de sécurité de l'ONU disent dans les couloirs que le Conseil de sécurité ne reviendrait sans doute pas à la question du durcissement des sanctions contre l'Iran tant qu'il ne recevra pas le signal du Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune, Javier Solana, qui mène à l'heure actuelle, parallèlement aux structures onusiennes, des négociations avec l'Iran.

"Pour ce qui est de la Chine, nous préconisons un règlement politique du problème et sommes très prudents quant à un durcissement éventuel des sanctions contre Téhéran", a indiqué en conclusion le représentant permanent de la Chine à l'ONU.

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