"Evidemment, la politique russe à l'égard de la Lettonie ne peut pas changer en une journée et même en un mois. Nous n'espérons pas un changement immédiat dans les rapports entre nos pays et bâtirons ces relations sur une base pragmatique", a affirmé le premier ministre letton, avant de souligner que la Lettonie développait ses rapports avec la Russie dans le cadre d'une politique européenne unifiée.
"Auparavant, on nous considérait en Europe comme un pays incapable de résoudre les problèmes importants. Mais après la signature du traité sur la frontière russo-lettonne, Bruxelles nous traite tout autrement, comme un pays qui peut mener un dialogue bilatéral en toute indépendance", a estimé Aigar Kalvitis.
Le Traité de délimitation de la frontière entre la Russie et la Lettonie a été signé le 27 mars dernier à Moscou. Le 17 mai, le parlement letton l'a ratifié et le 29 mai la présidente Vaira Vike-Freiberga a signé la loi correspondante. Ainsi, c'est à présent la Douma russe qui doit ratifier le traité.
