"Malgré l'adaptation de la filière métallurgique aux conditions de marché, son niveau technologique et la compétitivité de certains produits ne sauraient être considérés comme satisfaisants", a indiqué un porte-parole ministériel.
Cette stratégie a été élaborée compte tenu des perspectives du développement des constructions navales et aéronautiques, des moyens de transport, du secteur énergétique et en vertu d'autres documents, adoptés et étudiés, selon lui.
L'industrie métallurgique est une des branches dans lesquelles la Russie se spécialise dans le cadre de la division internationale du travail. A ce jour, la Russie vient en quatrième position mondiale pour la production d'acier (après la Chine, le Japon et les Etats-Unis) et en troisième pour les exportations de produits à base de métaux (après la Chine et le Japon). La Russie est le deuxième producteur et exportateur d'aluminium (après les Etats-Unis), le premier producteur de nickel et le deuxième de titane.
La part de la métallurgie dans le PIB russe s'élève actuellement à près de 5%, dans la production industrielle à 17,3% et dans les exportations à 14,2%. La branche assure 9% des versements fiscaux aux budgets de tous les échelons. La métallurgie consomme 32% de l'électricité, 25% du gaz naturel, 10% du pétrole et de ses dérivés et assure 20% des transports ferroviaires russes.
