LES SANCTIONS DE LONDRES CONTRE LA RUSSIE COMPLIQUERONT LA COOPERATION DES PARTIES DANS LA SPHERE DE SECURITE

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Les sanctions de Londres contre la Russie compliqueront, si elles ne rendront pas impossible, la coopération des parties dans la sphère de sécurité, y compris en matière de lutte anti-terrorisme.
Les sanctions de Londres contre la Russie compliqueront, si elles ne rendront pas impossible, la coopération des parties dans la sphère de sécurité, y compris en matière de lutte anti-terrorisme. C’est ce qu’indique, en particulier, le refus de Londres de coopérer avec le Service Fédéral de Sécurité (FSB) de Russie, a déclaré mardi le vice-ministre des AE de Russie Alexandre Grouchko.
Nous rappelons que les représailles de la Grande-Bretagne ont suivi le refus de Moscou d’extrader l’homme d’affaire russe Andreï Lougovoï, accusé d’implication dans l’empoisonnement à Londres l’année dernière de l’ex-agent des services spéciaux russes Alexandre Litvinenko. Le Parquet de Russie a expliqué son refus par l’article de la Constitution nationale interdisant de livrer des citoyens russes à d’autres Etats. Voici ce qu’a déclaré à ce sujet Alexandre Grouchko.
On cherche à punir la Russie pour avoir respecté la Constitution nationale. Cela contredit le bon sens. De plus, la convention européenne sur l’extradition ne met pas en devoir les pays du continent de livrer leurs citoyens à d’autres pays.
Le vice-ministre russe des AE a de même noté que son pays s’était plusieurs fois dit prêt à coopérer avec la Grande-Bretagne dans le cadre de l’affaire Litvinenko. Mais aucune preuve de la culpabilité de l’homme d’affaire Lougovoï dans ce meurtre n’a été présentée. Le diplomate de haut rang a attiré l’attention sur l’attitude à géométrie variable de Londres. D’après lui, la partie russe a maintes fois demandé Londres de livrer ses sujets, auxquels de graves crimes étaient imputés. Parmi eux l’oligarque Boris Berezovski qui appelait publiquement à renverser le régime constitutionnel en Russie et l’émissaire des séparatistes tchétchènes Ahmed Zakaïev qui a perpétré des attentats. Aucun d’eux n’a été extradé en Russie. Si notre pays faisait comme Londres, quelque 80 diplomates manqueraient à l’appel dans l’ambassade britannique.
Alexandre Grouchko a relevé que la réaction de Moscou aux démarches anti-russes de Londres serait ciblée et adéquate.


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