De janvier à juillet, le PIB russe avait progressé de 7,9% sur un an.
L'expert explique ce ralentissement par un accroissement moins fort des investissements.
"La tendance au ralentissement des investissements s'est dessinée dès juillet. Cela se répercutera inévitablement sur leur dynamique", a-t-il indiqué.
D'autre part, le MERT a revu à la hausse ses prévisions initiales sur l'accroissement des investissements dans les immobilisations en 2007, de 12,8% à 18,2%.
Antérieurement, le ministère avait révisé à la hausse les prévisions de croissance pour l'année en cours de 6,5% à 7,3%.
Quant aux indices macroéconomiques jusqu'en 2010, le MERT table sur une baisse relative des investissements publics, de 3,8% en 2007-2008 à 3,5% en 2010. Les dépenses publiques pour la santé et l'enseignement subiront également une baisse relative.
Les importations continueront de croître à un rythme prioritaire par rapport aux exportations, tendance observée depuis plusieurs mois. Au cours des huit premiers mois de l'année, les importations russes ont crû de 32%, selon l'expert ministériel. "Nous estimons que cet écart (entre les importations et les exportations) ne cessera de se réduire mais, d'une manière ou d'une autre, nous nous retrouverons en 2010 avec un solde négatif (de la balance des échanges)", a indiqué Andreï Klepatch. Selon lui, si la dynamique des importations ne se ralentit pas, cela pourrait avoir lieu un an plus tôt.
S'agissant de la correction des volumes de production de gaz, il a dit que ceux-ci ont été faiblement revus à la baisse suite à l'hiver 2006-2007 anormalement doux. D'après une nouvelle estimation, la production de gaz en 2007 s'élèvera à 660 milliards de mètres cubes par an, soit un recul de 5 milliards par rapport aux prévisions initiales. Les exportations de gaz se seront réduites de 6 milliards de mètres cubes par rapport aux estimations initiales, à 192 milliards de mètres cubes, a noté l'expert.
