Selon le premier ministre, la mission doit se poursuivre en Afghanistan où "les Estoniens doivent faire preuve de patience", la situation dans ce pays ne s'améliorant que très lentement.
"Nous ne devons pas estimer que l'Afghanistan est loin et, par conséquent, qu'il ne nous revient pas d'y envoyer nos fils et nos filles. La sécurité est indivisible de sorte qu'en nous trouvant en Afghanistan, nous garantissons aussi la sécurité de l'Estonie elle-même", a relevé M. Ansip.
De petits pays comme l'Estonie peuvent proposer avant tout à l'Alliance de l'Atlantique Nord la fiabilité dans le respect de leurs engagements.
"Nous devons tenir les promesses faites aux alliés mais tout en nous souciant aussi de la modernisation de nos propres forces armées", a fait remarquer le chef du gouvernement estonien.
Des militaires estoniens participent aux missions internationales en Irak et en Afghanistan depuis 2003. En septembre 2005, le parlement du pays a prolongé de deux années encore la présence de ses soldats en Afghanistan.