"Nous nous attendons à une intensification de notre coopération économique avec la Russie", a-t-il noté, ajoutant: "d'après nos estimations, les investissements russes en Serbie se montent actuellement à 300 millions de dollars".
Selon lui, la Serbie espère voir des sociétés russes prendre part à la privatisation de la compagnie pétrolière d'Etat (NIS).
L'an prochain, ce sera le tour de la compagnie aérienne JAT, a-t-il poursuivi, précisant: "des négociations avec Aeroflot au sujet de sa participation à cet appel d'offres ont commencé".
La société russe Bazel (Bazovy Element) qui appartient à l'homme d'affaires connu Oleg Deripaska a déjà fait savoir son intention de participer à l'appel d'offres sur la privatisation de l'usine de cuivre RTB à Bor, a poursuivi le représentant serbe.
"La Russie devient ainsi le premier partenaire de la Serbie dans le développement de son industrie", a conclu Nenad Popovic.
Dragan Jocic, ministre de l'Intérieur et vice-président du Parti démocrate serbe, a noté dans son entretien à RIA Novosti que la Russie était un partenaire d'importance de Belgrade sur la scène internationale.
"Les perspectives de notre coopération sont importantes, en raison notamment de la position ferme de la Russie sur le Kosovo. Par sa position sincère et honnête, la Russie défend de nos jours l'ordre et le droit internationaux", a-t-il indiqué.
La question du Kosovo est désormais "une question d'importance internationale" et toute décision unilatérale sur le statut de la province "pourrait créer un précédent indésirable en politique internationale", a-t-il indiqué.
Selon le ministre serbe de l'Intérieur, il ne faut pas non plus sous-estimer "le facteur des liens de plusieurs siècles entre les peuples de la Russie et de la Serbie, qui ont des racines ethniques, des valeurs et une religion communes".
