"Il est clair que nous devons limiter... les livraisons d'électricité et de carburant. Au cours des prochaines semaines, nous réduirons de manière substantielle l'approvisionnement en électricité de Gaza réalisé depuis Israël", a déclaré M. Vilnaï à la station de radio Galei Tsahal.
Un projet de sanctions économiques élaboré par un groupe d'experts sous la direction de M. Vilnaï devrait être présenté au ministre israélien de la Défense Ehud Barak jeudi, avant d'être entériné par le gouvernement.
Ce projet de sanctions prévoit cependant l'approvisionnement sans interruption des hôpitaux palestiniens et la poursuite des livraisons de fuel dans la bande de Gaza, afin de permettre le fonctionnement des ambulances.
Ce retour des autorités israéliennes à la rhétorique des sanctions, destinée à faire pression sur les nouveaux "dirigeants" de l'enclave, fait suite à la reprise des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza contre l'Etat hébreu.
Au cours des derniers jours, les combattants palestiniens ont tiré dans le sud d'Israël vingt roquettes et obus, dont un s'est abattu sur une maison de la ville de Sderot. Plusieurs de ses habitants, en état de choc psychologique, ont dû recourir à l'aide de médecins.
En septembre, le cabinet israélien de sécurité a pris la décision de décréter la bande de Gaza "entité hostile" après son passage sous le contrôle du Hamas, et a chargé les départements concernés de mettre au point des sanctions contre l'enclave palestinienne.