"La politique de l'Iran représente sans doute le plus grand défi pour les intérêts sécuritaires de l'Amérique au Proche-Orient et, peut-être, dans le monde entier", a déclaré mercredi Mme Rice lors des auditions au Congrès américain.
"Le terrorisme iranien et les répressions perpétrées à l'intérieur du pays, combinés au désir de Téhéran d'acquérir des technologies permettant de créer l'arme nucléaire, constituent un mélange dangereux", a souligné Mme Rice.
La chef de la diplomatie américaine a indiqué que l'administration de George Bush se prononçait toujours pour le règlement négocié du problème nucléaire iranien et que le représentant de l'UE Javier Solana avait rencontré la veille les représentants iraniens. Elle a ajouté que Washington ne disposait pas d'informations sur les projets de l'Iran et ignorait les raisons de la démission du principal négociateur iranien, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité national Ali Larijani.
"Nous ne savons pas ce que signifient ces mutations. Nous allons voir si les Iraniens sont prêts à modifier leur comportement", a conclu Mme Rice.